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''La Catrina'', Dame de la mort, est le personnage le plus symbolique d''El Dia de los Muertos''; librement inspirée de la gravure homonyme de Posada :
*voir historique de la Catrina ci dessous*
*voir historique de la Catrina ci dessous*
A l'origine, domestique coiffée de noeuds dans les cheveux, et d'un grand chapeau ridicule, orné de plumes (d'autruche), qui n'est pas sans rappeler celui que porte les jeunes filles françaises à la fête des Catherinettes... Un clin d'oeil de Posada à la tentative française de coloniser le Mexique au 19e siècle...
La star des calaveras s'amuse des femmes mexicaines qui singent la mode parisienne. Ce prénom devient synonyme de vanité et caricature les femmes de bas rang, ridicules, parce qu'elles se donnent des airs de bourgeoises, puis au fil du temps, les dames ''de la haute''; rappelant au passage que la mort n'épargne aucune couche sociale.
Pour le plaisir, ma première Catrina est habillée de noir, avec une petite touche Burtonienne dans le sourire.
* Illustration commandée en 1912 par l'éditeur Antonio Vanegas Arroyo au célèbre graveur mexicain José Guadalupe Posada en 1912 (Calavera intitulée ‘‘Remate de calaveras Alegres y sandungueras’’ (vente aux enchères de calaveras charmeuses et joyeuses), elle ne sera publiée qu' à titre posthume l’année suivante. Ultime représentation de la Mort, par l'artiste, elle en deviendra plus tard le symbole au Mexique.
''La Catrina'' (qui ressemble à ''La Calavera Garbancera''', ''la calavera domestique'', la toute première calavera de Posada, publiée en 1889 dans ‘‘ la patria illustrada’’) ,
Le mot catrina qui apparait dans le texte a deux sens : au sens premier, il désigne une femme qui s’habille au dessus de ses moyens , dans un sens dérivé, une femme de la haute société avec une connotation péjorative forte. Réutilisée en 1918, par la veuve d’Arroyo, la gravure illustre une nouvelle page : ‘‘la calavera de los fifis’’ , fifi désignant une personne de la haute en argot. C'est lors de la 1ère monographie consacrée à Posada, (1930), que la gravure, publiée sans textes, est nommée par les éditeurs ''La Catrina''.



