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Les
MaGaleries
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''Matsya Amini''
Guerre à la connerie
(Dimensions H 35/ L: 28/P 24 cm)
est à la base une sirène qui prend la forme d’une femme dévorée par un poisson.
Matsya; premier avatar de Vishnu; dieu aux quatre bras; issu du panthéon hindouiste; sorte de Noé indien, mixée avec la peinture, révolutionnaire à l’époque, de Boticelli ‘‘La naissance de Vénus’’. Le coquillage qui la porte est remplacé par un turban de mollah iranien. On garde du tableau l'idée de la nudité et de ses cheveux ‘‘mal coiffés’’ déjà à l’époque, que tente de recouvrir d’un voile rouge la déesse du printemps malgré le vent.
Dans l’Odyssée d’Homère, Ulysse se bouche les oreilles avec de la cire pour ne pas entendre le chant des sirènes, censé rendre fous les marins. Mais les sirènes, créatures d’entre deux mondes, détiennent peut être, selon d’autres versions, des révélations dangereuses sur la vie et le monde de l’au delà,..
Des siècles plus tard Mahsa Amini est tuée par la police des mœurs iranienne pour ‘‘port de vêtements inappropriés’’. ‘‘Matsya Amini’’ est donc un clin d’oeil (approbateur) au combat des femmes iranniennes contre le port du voile et au mouvement ‘‘femmes, vie, liberté’’,
Des siècles plus tard Mahsa Amini est tuée par la police des mœurs iranienne pour ‘‘port de vêtements inappropriés’’. ‘‘Matsya Amini’’ est donc un clin d’oeil (approbateur) au combat des femmes iranniennes contre le port du voile et au mouvement ‘‘femmes, vie, liberté’’,
Le voile fantomatique qui émerge du turban derrière Vénus/Mahsa; comme un mauvais ‘‘génie’’ tout droit sorti d’une lampe magique, au choix, musèle la femme, ou, permet à la sirène de nous chuchoter une vérité, c’est selon, si son bras appartient aux quatre bras de Vénus, ou, émerge du voile nuageux...

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Série de Calaveras réalisée fin 2022/2023 autour d'une thématique d'actualité :
Esta la guerra ! (C’est la guerre !)
Redonner à voir, redire à l’aide de citations puisées dans l’histoire et la culture au sens large du terme; littérature / cinéma / musique/ arts plastiques puisque tout a déjà été dit de la guerre, et plus largement des thèmes abordés dans cette exposition qui chacuns évoquent l’idée d’une indignation un peu désabusée, teintée de lassitude mais qui restent décalées grâce à l’absurdité et l’humour des ‘‘calaveras’’ mexicaines.




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